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La dépêche

” Agenda en libertés “… cinquante-deux textes illustrés par Guy Perottet, que Simone Salgas s’est contrainte à écrire en cent mots, comme pour fixer un cadre dans laquelle s’organiserait la liberté. Imprévisible, Simone Salgas fournit une explication beaucoup plus prosaïque à ce carcan d’écriture :
” Le Nouvel Observateur avait organisé un concours intitulé 100 mots pour la liberté, avec un voyage au Japon comme premier prix.” Simone obtient les troisième, cinquième et septième prix. Dans son “Agenda”, comme à son habitude, on lit entre les lignes le plaisir et la volupté qui sont ses quêtes de toujours. On croise Guernica, Sergy le chien afghan insoumis, on se déboussole avec ces points cardinaux qui veulent changer de place…
On respire cet air pur qu’on sait inaccessible parce que pollué sans malveillance par l’autre.
” Trop de liberté peut aboutir à un manque de respect des autres… “, dit-elle encore mais qu’importe…
Morte d’amour une fois sans espoir de résurrection, elle s’emploie depuis à vivre libre, à l’affût, aux aguets.
Elle cite Ferré: ” Le bonheur est un hold-up permanent, si tu ne le prends pas personne ne te le donne. ” Simone Salgas traque ainsi la liberté, ” une maladie, chez moi “.
Peut-être pour exorciser ses premières années de carrière sous Franco. Peut-être simplement pour jouir du bonheur de chaque seconde, comme d’une parcelle d’éternité.
Sources : La Dépêche